From publisher blurb:
Los Angeles, le cinéma et la télévision : un ménage à trois des plus tenaces et une fructueuse histoire d'amour qui ne demande qu'à perdurer, tandis que le citoyen californien lambda est abreuvé à chaque seconde d'images, d'informations, de sport, de reportages, de jeux, de séries, le tout hésitant sans cesse entre l'inepte et le sérieux - voire l'inepte tout court, force est de le constater. Bienvenue dans les coulisses de la culture, du journalisme, du sport et du divertissement de 2031, une petite page de pub et on continue.
Les premières pages de 15 Minutes s'ouvrent sur la rubrique "LAPD Blues", où on pourra retrouver la détective Anita "Proc'" Garcia, grièvement blessée à la suite d'Saison 1-6 (Mai/Juin 2031): Helter Skelter. Si la policière est gracieusement soignée par les médecins et techniciens de la respectable entreprise pharmaceutique CaSaPha et désormais prête à reprendre du service, on ne pourra que s'étonner d'un tel attrait soudain de CaSaPha pour les représentants des forces de l'ordre. Pour terminer, la revue de presse internationale (avec notamment la situation politique des continents africain et européen, ainsi que les tristes nouvelles du front colombien) et les potins corrosifs de l'Indiscret, avec la politique de Madame le Maire en ligne de mire.
Pour ce qui du reste du supplément, 15 Minutes suit le schéma instauré depuis la deuxième saison : un chapitre "Les dossiers du LAPD", accessibles à tous, "Affaires en cours", enquêtes 10-18 et scénarios et enfin "Les dossiers du SAD", strictement réservés au MJ. En revanche, comme pour toute la gamme, on retrouvera au fil du supplément différents encarts apportant des précisions ainsi que plusieurs nouvelles d'ambiance, dépeignant l'évolution des personnages de COPS.
Premier chapitre : le journalisme, le sport et la culture de 2031, mais également l'état d'esprit type des vingt millions d'Angelinos. Pour commencer, honneur aux journalistes : on apprendra quels fichiers détient la police à leur sujet et quelles sont les dispositions judiciaires relatives à la liberté de presse, mais également quelles sont les motivations, méthodes de travail et associations des journalistes. A cela, il faudra ajouter une analyse des différents médias, un code déontologique, un bref lexique du jargon ; le tout avant d'aborder le "métier" : comment mener un reportage d'un bout à l'autre, quelles sont les règles d'or du journalisme, quelles relations nouer. Viennent enfin trois grands noms du milieu dont Julia Andreotti, déjà croisée à plusieurs reprises lors des suppléments précédents et des précisions sur les journalistes en tant qu'alliés ou informateurs des PJ. A noter, l'apparition d'une nouvelle compétence, "Reportage", et des précisions sur les jets et difficultés pour la recherche d'indices en tant que journaliste.
La suite est également dédiée au journalisme, mais sous un angle bien moins reluisant : une grande partie du "Quatrième pouvoir" a vendu ses idéaux (si ce n'est son âme) de longue date ; cette section s'intéresse aux méthodes de censure et aux pressions qui s'exercent sur la profession : état des lieux, suivi d'un cas d'école qui dépeint la mise à mort progressive d'un reportage dont le seul tort est de s'intéresser de trop près à la vérité à l'encontre d'un trop gros gibier. Cependant, tout n'est pas perdu, pour peu que journalistes et policiers parviennent à s'accorder pour faire avancer et médiatiser un dossier sulfureux. Au tour du petit écran et des dernières révolutions télévisuelles : la 3D, les systèmes d'immersion et les écrans ultra-plats sont désormais du domaine du banal pour les citoyens moyens, mais arrive aujourd'hui le procédé "Larger than Life" conçu par les Réalistes - laissez les acteurs et présentateurs sortir de l'écran et s'installer chez vous ! Cependant, le monde de la télévision c'est également l'opposition entre programmes en direct et téléchargeables, des émissions tellement "crazy crazy" ainsi que des présentateurs prêts à faire des pieds et des mains pour agglutiner le téléspectateur à l'écran, depuis Barnie l'adorable panda savant jusqu'à Tex Casanova, à l'antenne 24h/24. Quant aux chaînes, l'expression "l'embarras du choix" semble bien faible, de même que "bon goût" devant la grille de programmes de Canalanal 12. Et ce n'est pas XXXLive ou la télé-réalité de NTV6 qui viendront remonter le niveau.
Viennent les dessous du sport : les habitudes ont plus que changé en trois décennies, avec la perte de vitesse des sports extérieurs et amateurs (au profit des holo-coachs d'intérieur et du sport en solitaire), la légalisation internationale du dopage et les nouvelles habitudes imposées par la technologie et le Network. De même, le problème du sport pour obèses (avec notamment un remake payant de "Full Metal Jacket" : perte de poids garantie avec l'entraînement des Marines !) et le devenir des tenues et équipements sportifs - haute couture, sportswear, même combat ! Pour conclure : le milieu sportif professionnel, qui a décidé de tirer un trait sur l'hypocrisie du dopage en l'autorisant, sous strict contrôle scientifique. Mais d'autres changements demeurent, depuis le développement des sports virtuels jusqu'à l'introduction de la religion, du mysticisme et des xéno-greffes animales dans le milieu. Un dernier mot sur les revers de la médaille : le sport reste gangrené par la triche et les paris illégaux, parallèles au système de bornes légales, au nom d'une poignée de dollars.
Suite aux affres du corps, celles de l'esprit avec l'art angelino, aussi vaste, délirant et exubérant que la Cité des Anges. A côté des disciplines artistiques traditionnelles, des nouveautés avant-gardistes font fureur telles que l'art biologique (si tant est que le croisement d'un lapin et d'une méduse soit de l'art), le body art (la mutilation, la scarification et le remodelage des corps), la "plastinisation" des cadavres et l'Urb'Art des jeunes gangers. En parallèle, les dernières tendances musicales depuis l'énième bouillie pop jusqu'aux nouvelles symphonies de Wagner et Mozart composées par IA, les stars montantes des différents milieux, les grands noms et les requins de la production, les monuments et festivals du cinéma, ainsi que les dernières surprises du milieu de la mode.
En guise de conclusion, une section d'une dizaine de pages baptisée "Californian Way of Life", à vocation plus sociologique. Ainsi, quelle est l'attitude du Californien moyen en matière de loisirs réels et virtuels, de sport, de jeux et tout simplement de socialisation ? Que faire de son enfant après les cours et que faire soi-même après le travail, dans une ville où la rue est considérée comme une jungle ? Et fragmentée comme l'est Los Angeles, difficile de passer à côté du problème du communautarisme, du repli des cultures, du développement de sous-cultures et contre-cultures, sans oublier les modes de manifestations physiques et informatiques, autant de données essentielles pour la police, si elle entend garder le contrôle de la ville et le contact avec ses habitants. Dernier élément : un calendrier complet des fêtes et évènements religieux, spirituels et laïcs, de Septembre 2031 à Septembre 2032 ; un élément essentiel dans un univers où ne pas avoir de convictions (peu importe lesquelles) revient à ne pas exister.
Deuxième chapitre : les affaires en cours, qui débutent par cinq enquêtes 10-18 mêlant pédophilie, guerre des gangs sur un campus, conflit conjugal chaotique, mur du silence à South Central et prise d'otages tendue avant de poursuivre avec trois scénarios plus consistants.
- "Après la pluie" : plongée dans le milieu des fils du soleil levant, après l'assassinat spectaculaire d'un chef de clan yakusa. Une fois les morts enterrés, mafieux et cops vont mener l'enquête chacun de leur côté avec un doigté ô combien différent, tandis que le paisible quartier de Little Tokyo menace de sombrer en pleine guerre des clans.
- "Il court, il court le Furet !" : à la poursuite d'un témoin essentiel, dans une affaire où la Mairie de LA est embourbée, les cops vont devoir jouer contre la montre pour rattraper ce fugitif sur lequel pèse un contrat de plusieurs millions de dollars. Une somme rondelette qui va aiguiser bien des appétits et compliquer la tâche des PJ, qui risquent également d'avoir leurs propres collègues aux trousses. Et pendant ce temps, l'heure tourne !
- "Condamnée" : direction les prestigieux studios et usines à rêve de Burbank, en pleine séquence de tournage de film, où les cops seront chargés de la protection rapprochée d'un acteur sur le retour, menacé de mort. Au passage, se laisseront-ils tenter par un petit essai devant les caméras ? Qui mieux que d'héroïques cops peuvent incarner des flics sur pellicule ?
Restent les dossiers du SAD, près d'une vingtaine de pages qui reprennent le contenu principal des dossiers du LAPD précédents et dévoilent plusieurs secrets fâcheux. En premier lieu, plusieurs scandales potentiels, certains anodins, d'autres autrement plus graves, aux conséquences tantôt cocasses (transformer les PJ en héros de la télé-réalité policière) tantôt gênantes si ce n'est dangereuses (comme se frotter à une corporation majeure). Puis viennent des précisions sur les trois journalistes vedettes présentés dans le premier chapitre, avec leurs caractéristiques, compétences et connaissances au grand complet, mais également leur face cachée, leurs cachotteries et leurs travers personnels comme professionnels. Dans la lignée des scandales, on pourra trouver de même trois scoops : trois situations particulièrement embarrassantes, avec leurs tenants et leurs aboutissants, qui pourront alimenter ou constituer autant de 10-18 et scénarios. Homophobie, expérimentations douteuses, nouvelle affaire Rodney King - et potentiellement nouvelles émeutes sanglantes de 1992 - sont au programme, pour peu que les PJ viennent mettre leur grain de sel dans l'histoire. Enfin, plusieurs révélations sur les dernières avancées technologiques télévisuelles, sur certains présentateurs et émissions, sur les milieux sportifs et les systèmes de paris, et pour terminer sur la communauté artistique de la Cité des Anges. Difficile d'imaginer tout ce que l'on peut faire ou subir au service de l'art et des spectateurs - mais le star system ne peut-il exiger un léger sacrifice ?
A noter, ça et là, quelques encarts "News", qui s'intéressent de près à plusieurs personnages de LA : des têtes tombent au propre comme au figuré, au sein de la police comme des diverses mafias ; des enquêtes de longue haleine avancent peu à peu ; de curieuses alliances se nouent dans les coulisses du pouvoir ; des remous agitent les couloirs du SAD : en somme, l'univers évolue.
Mais à présent, caméra zoom arrière, fondu au noir, et générique !
Translation courtesy of Google:
Los Angeles, the film and television: a ménage à trois of the most persistent and successful love story that asks only to survive, while the citizen California lambda is watered every second images, information, sports, stories, games, series, all constantly hesitating between inept and serious - or even inept at all, must be seen. Welcome to the backstage of culture, journalism, sports and entertainment of 2031, a small pub page and continue.
The first pages of 15 Minutes open on the "LAPD Blues," where we can find the detective Anita "Proc" Garcia was seriously injured as a result of Helter Skelter . If the police is kindly treated by doctors and technicians CaSaPha respectable pharmaceutical company and now ready to resume the service, we can only wonder such a sudden appeal CaSaPha for representatives of law enforcement. Finally, the international press (including the political situation in Africa and Europe, as well as the sad news from the front Colombia) and the corrosive gossip Indiscreet with the policy of the Mayor in sight.
Regarding the rest of the supplement, 15 Minutes follows the pattern established since the second season: a chapter "The LAPD records" accessible, "Current Cases", surveys and scenarios 10-18 and finally "The records SAD, "strictly reserved for MJ. However, as for the whole range, we find over different inserts additional clarifying and several new mood, portraying the character development of PSC.
First chapter journalism, sport and culture from 2031, but also the type of mindset twenty million Angelinos. To begin with, to honor journalists: we learn what the police files held about them and what are the legal provisions relating to freedom of the press, but also what are the motivations, methods of work and associations of journalists. To this must be added an analysis of different media, a code of ethics, a brief glossary of jargon, all before addressing the "job": how to conduct a report from one end to the other, what are the rules Gold journalism, what relationships develop. Then come three middle names including Julia Andreotti, already met several times in previous supplements and details of journalists as allies or informants PJ. Note the appearance of a new skill, "Reportage", and details of the projects and challenges for clues as a journalist.
The suite is also dedicated to journalism, but at an angle less encouraging: a large part of the "Fourth Estate" has sold his ideals (if not his soul) long, this section focuses on the methods of censorship and pressures on the profession: status, followed by a case study that depicts the killing of a progressive story whose only crime is to pry the truth against a too big game. However, all is not lost, as long as journalists and police manage to agree to advance and publicize a folder sulfur. At the turn of the last small screen and television revolutions: the 3D immersion systems and ultra-flat screens are now the domain of the ordinary for the average citizen, but now comes the process "Larger than Life" designed by the Realists - let the actors and presenters out of the screen and move in with you! However, the world of television is also the opposition between live programs and downloadable programs so "crazy crazy" and presenters willing to make hands and feet to agglutinate the viewer to the screen, since Barnie the adorable panda scientist to Tex Casanova, the antenna 24h/24. As for the chains, the term "spoiled for choice" seems weak, as "good taste" to the program schedule Canalanal 12. And it is not XXXLive or reality TV NTV6 that will raise the level.
Come under the sport habits have changed in more than three decades, with the loss of speed and outdoor sports enthusiasts (in favor of holo-coaches and sport interior alone), legalization of doping and the international new habits imposed by technology and the Network. Similarly, the issue of sport for overweight (including a remake of paying "Full Metal Jacket" guaranteed weight loss training with Marines!) And the future of sports clothing and equipment - haute couture, sportswear, same fight ! To conclude: the sports professional, who has decided to draw a line on the hypocrisy of doping authorizing, under strict scientific control. But other changes remain, since the development of virtual sports until the introduction of religion, mysticism and xeno-transplantation animal in the middle. A final word on the other side of the coin: the sport is riddled with cheating and illegal paris parallel legal system terminals, on behalf of a handful of dollars.
Following the horrors of the body, those of the mind with art angelino, vast, wild and exuberant as the City of Angels. Besides the traditional artistic disciplines, news rage avant-garde art such as organic (if that is the intersection of a rabbit and a jellyfish or art), body art (mutilation, scarring and remodeling of the body), "plastinisation" corpses and young Urb'Art gangers. In parallel, the latest musical trends since the umpteenth boiled until new pop symphonies composed by Mozart and Wagner IA, rising stars of different backgrounds, big names and sharks production, film festivals and monuments, and the latest surprises in the fashion.
In conclusion, a section of ten pages called "Californian Way of Life", with a more sociological. So, what is the attitude of the average Californian in leisure real and virtual sports, games and simply socializing? What to do with her child after school and do it yourself after work, in a city where the street is considered a jungle? And fragmented as Los Angeles is difficult to miss the problem of communalism, the decline of crops, development of sub-cultures and cons-cultures, not to mention the physical manifestations and modes of computer data as essential to the police if it intends to keep control of the city and its people contact. Last element: a full calendar of festivals and events religious, spiritual and secular, from September 2031 to September 2032, an essential element in a world where not having beliefs (no matter which) amounts to not exist.
Second chapter pending cases, which begin with five surveys mixing 10-18 pedophilia, gang warfare on campus, marital conflict chaotic wall of silence in South Central and tense hostage before continuing with three scenarios more consistent .
- "After the Rain" dive into the middle son of the rising sun, after the assassination of a head of spectacular yakuza clan. Once buried the dead, mafia cops will investigate each in turn with a different fingering oh, while the quiet neighborhood of Little Tokyo threatens to sink during the war of clans.
- "He runs, he runs the ferret! " : In pursuit of a key witness in a case where the City of LA is stuck, the cops will have to play against the clock to catch the fugitive on which weighs a contract worth several million dollars. A tidy sum that will whet appetites well and complicate the task of PJ, which may also have their own colleagues in the kits. And during this time, the clock is ticking!
- "Sentenced" management major studios and factories dream Burbank, full sequence filming, where cops will be responsible for close protection of a player on the back threatened with death. Incidentally, they let themselves be tempted by a small test before the cameras? Who better than heroic cops cops can embody on film?
Records are SAD, nearly twenty pages which incorporate the main content of the records of previous LAPD and reveal more secrets unfortunate. First, several potential scandals, some trivial, others far more serious consequences sometimes funny (turning PJ hero of the reality police) sometimes annoying if not dangerous (such as rubbing a corporation majeure). Then there are details on the three leading journalists presented in the first chapter, with their characteristics, skills and knowledge in full force, but also their dark side, their secrets and their staff through as professionals. In line with scandals, one can find even three scoops: three particularly embarrassing situations with their supporters and outs, which can be as much power or 10-18 and scenarios. Homophobia, dubious experiments, new Rodney King - new and potentially bloody riots of 1992 - is the program, as long as the characters come to put their two cents in history. Finally, several revelations about the latest technology television on some presenters and programs on the sports paris and systems and to complete the artistic community in the City of Angels. Difficult to imagine what we can do or suffer in the service of art and spectators - but the star system it can require a little sacrifice?
A note here and there, a few inserts "News", pay close attention to several characters from LA: heads fall to literally and figuratively, in the police as various mafias, the long-term investigations suggest little by little curious alliances are formed in the corridors of power, stir stir the corridors of SAD: in short, the universe evolves.
But now, camera zoom, fade to black, and generic!